Mis à jour le 16 octobre 2024.
Comment optimiser ses impôts dans le canton de Genève ?
Introduction
Optimiser ses impôts devrait être une préoccupation majeure pour de nombreux résidents du canton de Genève. Chez FBKConseils, nous constatons chaque année que de nombreux particuliers, familles, propriétaires immobiliers et indépendants peuvent avoir du mal à comprendre les mécanismes fiscaux et les déductions possibles, supportant par conséquent une charge fiscale bien trop lourde.
Mieux comprendre le système fiscal suisse, et plus particulièrement les impôts dans le canton de Genève, peut vous permettre de réaliser des économies significatives.
Dans cet article, nous explorerons les différentes stratégies d’optimisation fiscale disponibles pour les contribuables genevois en 2024. Préparez vous à découvrir des conseils pratiques et des ressources utiles pour alléger votre charge fiscale et maximiser vos économies.
Au programme :
Première étape : Comprendre la progressivité de l’impôt sur le revenu en Suisse et dans le canton de Genève
Ce n’est pas un secret, et ce principe est valable dans tous les pays : plus les revenus imposables sont élevés, plus les impôts le sont également. Cependant, en Suisse, contrairement à des pays comme la France, on ne peut pas passer d’une tranche d’imposition faible à une tranche plus élevée. En Suisse, chaque revenu correspond à un taux d’imposition fixe.
Dans le canton de Genève, voici à quoi ressemblent les taux d’imposition en fonction de l’évolution de vos revenus et de votre état civil, pour l’année 2024.
Les taux d’imposition sur le revenu pour les célibataires
En prenant l’exemple de Genève comme commune de vie et de travail, les taux communaux et cantonaux varient entre 1,07% pour les célibataires les plus modestes jusqu’à près de 30%. En ajoutant l’impôt fédéral, le taux d’imposition total sur le revenu va de 1.26% pour un revenu imposable de CHF 20’000, à 40.25% pour un revenu imposable de CHF 600’000. Plus de 40% … Ca pique!
Les taux d’imposition sur le revenu pour les couples mariés
Toujours selon le même exemple, les taux communaux et cantonaux varient entre 0% pour les couples avec les revenus les plus modestes jusqu’à plus de 26% pour les couples les plus aisés. Au total, en prenant donc en considération l’impôt fédéral, la charge fiscale peut atteindre près de 37% du revenu imposable pour les couples ayant un revenu imposable de CHF 600’000.
Cela exclut bien entendu un potentiel impôt sur la fortune. Mais… tout de même !
On observe que l’augmentation des taux n’est pas régulière. Ils montent rapidement au début puis cette hausse s’adoucit.
Ce détail est crucial : les stratégies pour réduire vos impôts sont particulièrement efficaces là où la courbe des taux est la plus raide.
Étape 2 : Zoom sur les particularités fiscales du canton de Genève.
Avant de plonger dans les diverses stratégies d’optimisation fiscale, prenons un moment pour comprendre les spécificités fiscales du canton de Genève par rapport à ses voisins. Bien que la Suisse s’efforce d’uniformiser les impôts entre les cantons, chaque canton conserve une certaine liberté. Cette autonomie peut entraîner des variations significatives de votre charge fiscale selon votre situation.
Les assurances maladie : Déduction importante des primes annuelles
Le canton de Genève offre des avantages significatifs en matière de déduction des primes d’assurance maladie, contrairement à ses voisins Vaud et Valais. À Genève, la législation prévoit pour 2024 la possibilité de déduire jusqu’à deux fois la prime moyenne cantonale pour les primes d’assurance maladie, qu’elles soient obligatoires ou complémentaires :
- Pour les enfants de 0 à 18 ans : CHF 3’811 par an
- Pour les jeunes adultes de 19 à 26 ans : CHF 12’442 par an
- Pour les adultes de plus de 26 ans : CHF 16’207 par an
Cette politique de déduction est particulièrement avantageuse pour les familles nombreuses, comme un couple marié avec deux enfants, offrant une économie substantielle sur la charge fiscale annuelle. En comparaison, les autres cantons romands offrent généralement des possibilités de déduction bien moins généreuses, ne permettant souvent même pas de déduire l’intégralité des primes payées.
Les frais médicaux
Selon les règles cantonales, une limite est généralement fixée avant que les frais médicaux réellement supportés par les contribuables ne deviennent déductibles. À Genève, cette « franchise » est fixée à un seuil particulièrement bas : dès que les frais médicaux dépassent 0,5% de vos revenus, l’intégralité des frais excédant ce seuil peut être déclaré et déduis de votre revenu imposable. Cette mesure avantageuse à Genève se distingue par sa facilité d’accès contrairement aux pratiques d’autres cantons.
Les frais de garde pour enfant
À l’instar de sa politique en matière d’assurance maladie, le canton de Genève se distingue par son soutien aux familles, permettant aux contribuables responsables de la garde de leurs enfants de déduire jusqu’à CHF 26’080 par enfant de moins de 14 ans en 2024. En outre, Genève offre la particularité de considérer les frais de garde englobant divers types de camps de vacances comme déductibles, une approche généralement non adoptée dans les autres cantons. Cette mesure souligne l’engagement du canton en faveur du soutien familial et de l’allègement fiscal pour les parents.
Le 3e pilier B : L’assurance vie
Ce contrat d’assurance, qui présente de nombreuses similitudes avec le 3e pilier A, est également déductible à Genève, une particularité qui n’est pas commune dans la majorité des autres cantons romands. À Genève, chaque année, selon votre situation familiale, vous pouvez souscrire à une assurance vie (risque, épargne, ou mixte) et bénéficier de déductions sur les primes versées :
- Pour un célibataire : jusqu’à CHF 2’224 par an
- Pour un couple marié : jusqu’à un maximum de CHF 3’486 par an
- Pour chaque personne ou enfant à charge: CHF 951
Attention : Comme nous le rappelons toujours, soyez prudent avec ces contrats d’assurance, qu’ils relèvent du type 3e pilier A ou B. Lorsque vous signez un contrat d’assurance, prenez en compte les frais de gestion, les commissions versées aux courtiers et la qualité même des placements qui peuvent ne pas être économiquement avantageux. Avant de signer quoi que ce soit, prenez le temps de poser les bonnes questions et de vous informer correctement.
En résumé, le canton de Genève, avec sa politique fiscale, offre des avantages notables aux couples mariés et aux familles avec enfants grâce à des déductions très généreuses qui se démarquent clairement de celles proposées dans d’autres cantons romands. Toutefois, Genève se montre parfois plus rigide concernant certaines autres déductions souvent reconnues par ses voisins, notamment :
Les frais professionnels (repas, transport, et autres)
À Genève, il est particulièrement difficile de justifier des frais professionnels élevés. D’une part, les déductions forfaitaires sont extrêmement limitées ou inexistantes, et d’autre part, même avec de bonnes raisons, leur justification reste compliquée. Si les frais de repas sont relativement similaires à ceux d’autres cantons, les frais de déplacement et autres frais professionnels sont presque non déductibles.
Les frais bancaires
À Genève, il est possible de déclarer les frais réels de tenue de comptes et une partie des frais de gestion des investissements, à condition qu’ils soient justifiables. Cependant, contrairement à d’autres cantons, il n’existe aucune déduction forfaitaire pour ces frais si vous ne pouvez pas prouver leur existence.
Votre loyer
Lors de la déclaration des impôts à Genève, bien que vous deviez indiquer le montant de votre loyer annuel, cette information est utilisée à des fins probablement statistiques. Peu importe que votre loyer soit de CHF 15’000 ou CHF 50’000, ou que vous soyez célibataire ou parent de six enfants, aucune déduction de loyer n’est acceptée.
Ces spécificités fiscales genevoises soulignent l’importance de bien comprendre les règles locales avant de procéder à toute déclaration ou planification fiscale.
Étape 3 : les optimisations fiscales possibles dans le canton de Genève
Première optimisation : Choisir sa commune de résidence
Avant de vous révéler quelle commune à Genève est la moins avantageuse fiscalement, il est crucial de comprendre le système d’impôt communal genevois, qui peut sembler illogique. À Genève, vous ne payez pas seulement des impôts dans votre commune de résidence. Une partie de votre impôt communal est également destinée à votre commune de travail. Ce système complexe rend difficile la simple recommandation d’un lieu de résidence pour optimiser vos impôts. En effet, le choix fiscal le plus avantageux dépendra de l’association entre votre commune de vie et celle de travail. Si vous n’avez pas encore lu notre article sur le calcul de l’impôt communal à Genève, nous vous recommandons de le faire pour mieux comprendre ces optimisations.
Bon et maintenant, voici donc ce fameux tableau. (versions 2024 dispo ici: 2024 – Optimisation fiscale employé Genève.pdf)
Chez FBKConseils, nous privilégions des réponses précises et chiffrées, basées sur les barèmes et les lois actuels. Nous avons analysé les taux d’imposition de chaque commune et avons créé une « matrice » révélant les meilleures et les pires combinaisons fiscales. Bien que notre tableau ne soit pas le plus esthétique ou le plus facile à interpréter, il permet d’identifier clairement les options fiscalement avantageuses ou non grâce à des colonnes colorées en vert et en rouge.
En résume voici ce que votre commune de résidence peut changer en termes d’impôt si vous faites le meilleur choix et le pire choix possible, voici nos conclusions :
Communes avec une fiscalité avantageuse en 2024
Collonge-Bellerive, Cologny, Chêne-Bougeries, Plan-les-Ouates et surtout Genthod offrent des avantages fiscaux notables.
Communes avec une fiscalité moins favorable en 2024
Il serait judicieux d’éviter, pour des raisons fiscales, Chancy, Onex, et Vernier, bien qu’il y ait sûrement d’autres excellentes raisons d’y résider.
En résumé, le choix de votre commune de résidence dans le canton à Genève peut faire varier votre charge fiscale totale de 3% à 4% entre la meilleure et la pire combinaison.
Deuxième optimisation : Remplir correctement votre déclaration d’impôt
Bien que cela puisse sembler évident, cette deuxième optimisation est cruciale. Chaque année, de nombreux clients viennent chez nous avec des déclarations d’impôt comportant des erreurs ou des oublis.
Il est donc essentiel de bien remplir votre déclaration ou de la confier à un spécialiste au moins une fois pour établir un exemple fiable pour les années suivantes. Parmi les oublis courants, on trouve :
Comprendre les impôts anticipés et/ou étrangers prélevés à la source
Investir une partie de votre épargne peut générer des revenus comme des intérêts, des dividendes ou des coupons obligataires. Ces revenus sont souvent partiellement retenus par les autorités fiscales pour s’assurer qu’ils soient parfaitement déclarés. Il est crucial de les déclarer pour éviter une double imposition, un piège fréquent chez beaucoup d’investisseurs.
Attention aux frais bancaires
Nos clients déclarent souvent le solde de leurs comptes ou placements conformément aux lois fiscales. Cependant, beaucoup oublient de demander à leur banque une attestation fiscale détaillant les frais prélevés annuellement. Ces frais sont souvent déductibles, il est donc essentiel de se procurer les bons documents pour maximiser vos déductions fiscales.
Les frais professionnels selon les normes IFD
Les règles peuvent varier significativement entre les cantons et la Confédération. Par exemple, alors que le canton de Genève limite la déduction pour les frais de transport 2024 à CHF 529 la Confédération accepte jusqu’à CHF 3’200. Cette différence s’applique aussi à d’autres types de frais professionnels, donc il est important de réclamer les déductions possibles à chaque niveau.
Revenus et frais immobiliers en Suisse et à l’étranger
Dans le canton de Genève, comme ailleurs, les règles varient selon si votre propriété est louée ou non. Nos clients déclarent parfois des revenus locatifs/valeurs locatives étrangers bien au-delà de leurs valeurs réelles ou des frais d’entretien forfaitaires non effectifs. Il est crucial de connaître les options de déduction et les méthodes d’évaluation adéquates pour ne pas surpayer d’impôts.
Vérifiez votre décision de taxation
Une fois votre déclaration d’impôt envoyée, le canton de Genève prend du temps pour la vérifier, la corriger et vous renvoyer une version révisée. Cette décision de taxation peut être moins avantageuse que votre déclaration initiale. Vous avez alors 30 jours pour contester cette décision et faire valoir vos déductions. Prenez le temps de comparer ligne par ligne ce que vous avez déclaré et ce qui a été retenu afin de rédiger un recours avec les justificatifs nécessaires pour rétablir les déductions initialement refusées.
Le canton de Genève rend la tâche plus facile pour les contribuables : dans votre décision de taxation, vous trouverez clairement indiquée la déduction que vous avez demandée ainsi que celle qui a été effectivement accordée, permettant une comparaison directe et transparente.
Contribuer « de la bonne manière » à un ou plusieurs 3e pilier A
Vous avez probablement été contacté par un conseiller financier vous proposant de réduire vos impôts grâce au 3e pilier A. Voici deux conseils importants :
- Ne pas suivre aveuglément ces conseils : Bien que le 3e pilier A soit effectivement déductible, les contrats proposés ne sont pas toujours financièrement avantageux.
- S’informer soigneusement : Le 3e pilier A peut-être un excellent outil d’optimisation fiscale et de constitution de patrimoine, mais il doit être conclu en toute connaissance de cause : garantie ou investi ? Assurance ou banque ? Quelles sont les commissions perçus ? Quels sont les frais autour de ce contrat ? Dois-je en ouvrir un ou plusieurs ? Que se passe-t-il si je quitte la Suisse ? Si je ne peux plus payer ? Si je souhaite tout simplement arrêter…
Dans tous les cas, vous aurez la possibilité en tant qu’employé de déduire de vos revenus jusqu’à CHF 7’056 maximum par année grâce à votre 3e pilier A.
Les rachats LPP dans votre caisse de pension
Le 2e pilier en Suisse est un sujet vaste et complexe. Les rachats d’années LPP sont un moyen efficace de réduire vos impôts tout en sécurisant votre retraite. Pour plus de détails, consultez notre article dédié aux rachats LPP.
Comment choisir entre investir dans son 3e pilier et effectuer des rachats LPP ?
Nous conseillons généralement à nos clients de contribuer d’abord au maximum à leur 3e pilier, car les contributions non effectuées durant l’année ne peuvent pas être rattrapées (du moins pour le moment, la loi risque d’évoluer par la suite.
En revanche, les montants non rachetés dans le cadre du 2e pilier peuvent être reportés sur les années suivantes. Les deux fournissant des avantages fiscaux similaires, il est stratégique de maximiser les contributions au 3e pilier avant de planifier soigneusement des rachats LPP pour optimiser encore plus vos impôts.
Étape 3 : optimiser votre achat immobilier dans le canton de Genève
Nous avons au travers de plusieurs vidéos ou articles essayé de mettre en lumière les différences fiscales et économiques entre un locataire et un propriétaire :
Ici nous allons plutôt nous concentrer sur les contribuables qui possèdent déjà un bien immobilier et qui souhaitent optimiser leur situation.
Planifier les frais d’entretien sur plusieurs années
C’est un conseil qui revient souvent mais qui est encore trop peu considéré par nos clients propriétaires, lors de l’achat d’une résidence, il est normal de vouloir entreprendre des travaux importants afin que cette nouvelle acquisition réponde mieux à vos préférences. Cependant effectuer un maximum de travaux d’entretien durant la même année permettra effectivement de faire baisser votre charge fiscale de manière drastique mais celle-ci remontera inévitablement à son plus haut niveau les années suivantes.
Attention : De nombreux contribuables pensent à tort que toutes les factures liées à leur bien immobilier seront déduites de leur revenu. C’est faux ! Seuls les frais d’entretien destinés à maintenir la valeur du bien, autrement dit le prix de vente, sont déductibles du revenu. Les autres travaux, comme les améliorations ou les rénovations majeures, seront déductibles de l’impôt sur le gain immobilier au moment de la vente.
Gérer son taux d’endettement
Si payer des intérêts hypothécaires était une bonne idée, personne ne négocierait son prêt et tout le monde chercherait à payer un maximum d’intérêts pour réduire ses revenus et sa fortune imposable. Cependant, ce n’est pas aussi simple. Payer des intérêts coûte toujours plus cher que l’économie fiscale réalisée. Alors, faut-il ne pas avoir de dettes du tout ? Pas nécessairement. Avoir des dettes permet de ne pas immobiliser tout votre argent dans les murs de votre bien immobilier et de l’investir dans des projets plus rentables que le coût de la dette.
Trois facteurs vont influencer votre niveau de dette :
Le taux marginal d’imposition de votre ménage
Plus les revenus de votre ménage sont élevés, plus le taux d’imposition est conséquent. Donc, chaque franc dépensé en intérêts hypothécaires peut avoir un impact significatif sur vos impôts. Pour le même franc d’intérêt payé, un ménage peut économiser entre 10% et 40% d’impôt.
Le taux d’intérêt hypothécaire
Ce conseil s’applique à tous les propriétaires, quel que soit leur revenu. Plus les taux hypothécaires sont élevés, moins il est économiquement intéressant d’être endetté. En période de hausse des taux d’intérêt, il peut être préférable de réduire, si possible, votre niveau d’endettement.
Votre capacité à générer un rendement supérieur au coût de la dette
Une personne proche de la retraite, souhaitant calculer précisément son budget sans prendre de risques, devrait généralement considérer le remboursement de la dette comme une bonne option. Cela diminuera sa charge d’intérêt annuelle et augmentera légèrement ses impôts. En revanche, une personne avec une aversion au risque plus faible, capable de bien gérer son épargne, pourrait conserver un niveau de dette élevé afin d’investir cet argent et générer un rendement supérieur au coût de la dette tout en gardant une charge fiscale plus faible.
Étape 4 : Se marier ou rester célibataire peut également influencer vos impôts
Décider de se marier ne devrait pas être basé uniquement sur des critères fiscaux, mais il est crucial de comprendre l’impact du mariage sur vos impôts. À Genève, les revenus des couples mariés sont additionnés puis divisés par deux pour déterminer leur taux d’imposition applicable au revenu imposable du ménage. Cette méthode vise à maintenir un taux d’imposition moyen similaire à celui de deux célibataires. Toutefois, ce système présente des subtilités dues à la progression non linéaire des taux d’imposition, qui augmentent rapidement avant de se stabiliser. Si un conjoint gagne nettement plus que l’autre, cette division peut réduire considérablement le taux d’imposition moyen du couple, diminuant ainsi la charge fiscale. Cependant, si les revenus des deux conjoints sont similaires, l’effet sur les impôts peut être minimal ou même négatif.
Pour atténuer cet inconvénient, le canton de Genève offre des déductions forfaitaires supplémentaires aux couples mariés, équilibrant ainsi le terrain fiscal entre les mariés et les célibataires.
Conclusion : Comment optimiser ses impôts dans le canton de Genève ?
Après avoir rédigé cet article, prenons quelques instants pour récapituler les étapes à suivre pour s’assurer que votre charge fiscale soit la plus optimale possible.
Étape 1 : Assurer une déclaration d’impôt parfaite
Probablement l’étape la plus importante : assurez-vous que votre déclaration d’impôt soit parfaitement exécutée et qu’aucune déduction ne soit oubliée.
Étape 2 : Vérifier la décision de taxation
Examinez attentivement la décision de taxation pour vous assurer que l’administration fiscale n’a pas commis d’erreurs ou n’a pas été volontairement trop sévère.
Étape 3 : Simuler l’impact grâce aux outils fiscaux disponibles
Sur la base de votre déclaration d’impôt, prenez le temps de simuler l’impact de certains outils fiscaux mis à disposition par le canton de Genève, tels que les rachats d’années LPP et/ou le 3e pilier. Évaluez leur pertinence, la durée et la proportion adéquates pour votre situation.
Étape 4 : Optimiser vos investissements immobiliers et financiers
Si vous possédez des biens immobiliers ou d’autres investissements, explorez les structures ou produits financiers qui peuvent réduire significativement votre charge fiscale à long terme.
Étape 5 : Simuler les impacts des changements de vie
Avant de procéder à un changement de vie important (comme un déménagement, un mariage, un enfant, un changement d’emploi, ou le lancement d’une activité indépendante), prenez toujours le temps de simuler et de calculer les impacts fiscaux pour mieux prévoir les répercussions sur vos finances.
Comment FBKConseils peut vous aider à optimiser vos impôts ?
Chez FBKConseils, nous proposons plusieurs services pour vous aider à gérer au mieux vos impôts annuels.
Rendez-vous de conseils
Vous pouvez choisir la durée du rendez-vous et nous prendrons le temps de répondre à toutes vos questions, d’effectuer des simulations en direct et de vous proposer des pistes d’optimisation à mettre en place.
Déclaration d’impôt
Confiez-nous votre déclaration d’impôt pour vous assurer qu’aucune déduction fiscale n’est oubliée, garantissant ainsi une charge fiscale juste et optimisée.
Apprendre à effectuer votre déclaration d’impôt
Nous proposons des sessions de formation en présentiel dans nos bureaux ou par visioconférence pour vous apprendre à déclarer vos revenus et votre fortune de manière précise. Cela permet à nos clients de gagner en autonomie tout en ayant la certitude que leur déclaration est correctement remplie.
Simulation fiscale et économique
Si vous envisagez un projet de vie, qu’il soit professionnel ou privé (déménagement, mariage, enfant, changement d’emploi, lancement d’une activité indépendante ou achat immobilier), nous pouvons vous fournir une analyse précise des implications fiscales et économiques de ces changements.
Liens vers des ressources officielles pour plus d’informations
Le guide fiscal de Genève
Publié chaque année entre janvier et février, il détaille les mécanismes, les déductions et les méthodes pour remplir votre déclaration d’impôt : le guide fiscal genevois.
Simulateur fiscal genevois
Bien qu’il ne simule pas les déductions et ne fait la distinction entre la commune de vie et la commune de travail, ce simulateur permet de calculer « assez » précisément le solde d’impôt sur la fortune ou les revenus à partir de votre revenu imposable.
Taux d’imposition communale à Genève
Si vous souhaitez déterminer le taux d’imposition de chaque commune Genevoise pour l’année 2024.
Part privilégiée à Genève
Ces barèmes permettent de déterminer la réparation de vos revenus entre la commune de vie et la commune de travail dans le canton de Genève en 2024.